Luc Tardif, chef de mission de la Délégation Française, président de la Fédération Française de Hockey sur Glace
« Cette équipe est composée d’athlètes très expérimentés, dont plus
de la moitié était déjà à Vancouver en 2010, et d’une nouvelle
génération décomplexée. Et ce mélange judicieux, qui a déjà fait des
étincelles lors des différentes échéances internationales ces dernières
années, affiche une nouvelle fois de belles promesses. Le ski français
notamment est très ambitieux avec cet objectif de 15 médailles dont 5 en
or, mais j’aime cette ambition. Compte tenu du potentiel affiché par
les skieurs et les patineurs ces dernières années, il parait légitime de
vouloir faire mieux qu’à Vancouver il y a quatre ans (11 médailles dont
2 en or). Et tout a été fait pour placer les athlètes et l’encadrement
dans les meilleures conditions et pour que chacun reste concentré sur sa
performance. »
Fabien Saguez, DTN de la Fédération Française de Ski
« Nous visons 15 médailles en ski, dont au moins 5 en or. C’est pour nous une ambition légitime. Depuis pratiquement huit ans, nous nous sommes attachés, au sein de la Fédération Française de Ski, à travailler sur la formation, à densifier cette équipe pour être à l’abri de l’éventuelle défaillance ou blessure d’un leader (à l’image de la championne du monde de géant, Tessa Worley, blessée et forfait pour Sotchi) et les résultats enregistrés, avec près de 100 podiums pour les skieurs français chaque saison en Coupe du monde et 15 à 20 médailles lors des dernières éditions des Mondiaux, prouvent que ce travail commence à payer. Nous connaissons une progression relativement linéaire et ces Jeux devraient confirmer cette dynamique. Les leaders au sein de cette équipe de France sont nombreux : Jason Lamy-Chappuis (combiné nordique), Martin Fourcade (biathlon), Alexis Pinturault (ski alpin) peuvent ramener à eux seuls une ou plusieurs médailles. Mais d’autres skieurs pourraient profiter de l’événement pour s’affirmer. Notre encadrement est également très performant et notre approche de chaque discipline, que ce soit sur le choix du matériel, le paraffinage, la météorologie, la gestion des déplacements, etc. a fait ses preuves. Autant d’atouts qui pourront se révéler décisifs lors des Jeux Olympiques. »
Xavier Sendra, DTN de la Fédération Française des Sports de Glace
« Après douze ans de disette - la dernière médaille olympique pour la fédération française des sports de glace remonte à 2002, Gwendal Peizerat et Marina Anissina décrochant alors le titre suprême à Salt Lake City -, nous avons besoin d’une médaille olympique à Sotchi. C’est même une nécessité. Nous avons beaucoup travaillé ces dernières années afin de densifier l’ensemble des disciplines dans toutes les catégories, les athlètes potentiellement médaillables ont été clairement identifiés après Vancouver et un podium permettrait de valider cette stratégie. Thibaut Fauconnet (short track), Nathalie Pechalat - Fabien Bourzat (danse sur glace), l’équipe de France de poursuite (patinage de vitesse), l’équipe de France de patinage artistique dans l’épreuve par équipes sont tous potentiellement médaillables. Après, nous savons pertinemment que la concurrence sera très rude, et d’autant plus en Russie qui veut réussir ses Jeux et qui a mis des moyens colossaux pour terminer en tête du classement des nations. »